Recherche d'espace vital dans la haute montagne; le cri, la méditation, eros.

Texte de Mme Hélène Saule-Sorbé, professeur à l'université de Bordeaux III, dans Le pin à crochets n° 1, Pau, 1999:
"… Le corps de la jeune femme, allongé et fluide comme a pu l'être celui des ondines peintes par Gustave Klimt (Eaux mouvantes, vers 1898), souligne à la fois la diagonale d'un premier plan montueux et la fuyante invisible qui mène notre regard vers le fond de l'image: le bout du paysage sur lequel tombe le voile lumineux du brouillard. Nymphe, bacchanale ou allégorie de la terre mère et de l'origine, la figurante, dans la douceur et l'abandon de sa pose, épouse la respiration terrestre …".